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HISTORIQUE :
« S'ils avaient été de la noblesse française ils auraient été de la noblesse de robe » ainsi commençait une monographie sur la famille Lacoste que tout jeune avocat devait lire en entrant au service de l’étude dans les années 40 à 70.
La philosophie du bureau était inspirée de cette histoire du père moribond qui sur son lit de mort convoquait tour a tour ses trois fils afin de décider à qui il léguerait son entreprise d’import-export. Aux trois il posa la même question. "Va voir au port si mon bateau est arrivé sain et sauf avec toute sa cargaison ?" Le premier revint lui dire "j’ai vérifié avec le maître du port le bateau est en rade depuis ce matin". Le deuxième répondit "je me suis rendu au port et j’ai vu le bateau tout me semble sous contrôle". Le troisième revint bien tard le soir et dit à son père "le bateau est arrivé, je l’ai fait décharger et je me suis assuré que la marchandise était rendue dans nos entrepôts avant de te faire rapport". A qui croyez-vous que le père a laissé son affaire ?
C’est ainsi que nos professionnels doivent agir répétait constamment Me Roger Lacoste. Il faut aller au-delà de ce que le client demande, il faut voir à ses meilleurs intérêts. Nous sommes les spécialistes du droit il nous faut servir nos clients comme le troisième fils.
Le plus vieux document retracé concernant la naissance du bureau remonte à 1888 alors qu’un client transmettait par télégraphe à Me Henry J. Kavanagh des avances pour un procès imminent. Me Kavanagh formait, à la fin du XIXe siècle, l’étude Kavanagh, Lajoie et Lacoste et s’associait ainsi à la fameuse famille de juristes canadienne française dont l'un des plus illustre membre, Sir Alexandre Lacoste, fut juge en chef de la cour d’appel du Québec et président du Sénat. Sir Alexandre était le fils de Louis Lacoste célèbre politicien du Bas Canada et maire de Boucherville. Lorsque Sir Alexandre fut élevé au rang de Sir, il reçu de la couronne britannique un domaine dans les hautes Laurentides qui aujourd’hui encore porte le patronyme de la famille.
Le droit a toujours été au cœur des activités professionnelles de la famille Lacoste et dans les années 30 on retrouve les deux frères Roger et Paul associés dans le cabinet qui porte alors le nom de Lacoste et Lacoste. Les deux frères, ayant l’esprit d’entrepreneurship, développent une clientèle corporative importante dans le monde de l’assurance, des affaires et de la finance. Déjà dans ces années ils ont su ouvrir leur pratique au-delà des frontières et représentent de nombreux clients étrangers.
Les activités du cabinet ont toujours été menées au centre-ville de Montréal et s’adressent avant tout a une clientèle d’affaire. A cette époque le cabinet a un profil discret et sobre à l’image du milieu juridique. En outre Me Roger Lacoste pourvoit l’étude d’une vaste bibliothèque et d’équipement technique modernes pour l’époque afin d’optimiser le service à la clientèle. Bien impliqué dans son milieu Me Lacoste contribue généreusement à l’établissement de l’Hôpital Sainte Justine et son épouse Me Marcelle Hémond-Lacoste, une des premières femmes accéder au Barreau du Québec, fut administratrice de l’institution pendant de nombreuses années.
Dans les années cinquante le cabinet s’adjoint d’autres professionnels tel que Maurice Laniel devenu plus tard coroner, Me André Savoie ayant terminé sa carrière comme juge à la cour supérieure, Me Claude Joncas maintenant juge à la cour des sessions de la paix et Me Louis Jacques Léger juge à la cour municipale de Montréal. En fait le cabinet a été une pépinière pour la magistrature, Me Paul Lacoste ayant terminé sa carrière comme juge à la cour du Québec et Me Roger ayant mené une charge de juge à la cour municipale d ‘Outremont en même temps qu’il dirigeait son bureau.
Les membres du cabinet ont toujours su respecter les règles de déontologie et leur probité n’a jamais été mise en question, dans le milieu on reconnaissait leur grande compétence et leur honnêteté professionnelle. La parole donnée à un confrère ou à un client n’avait pas de prix et n’était pas monnayable.
A la fin des années 60, le cabinet engage Me Melville W. Smith un spécialiste des assurances qui continue à développer ces champs d’expertise en y ajoutant le volet assurance aviation. Après le décès de Roger Lacoste en 1974 et la nomination de Me Savoie à la magistrature en 1976, Me Smith prend la relève avec deux autres avocats qui ont été embauché au départ comme stagiaires puis comme avocat salarié pour ensuite devenir associé. C’est une autre caractéristique du cabinet, ses associés sont des gens qui ont été élevé dans la firme, avant d’en prendre la gouverne.
Me Smith s’est retiré de la pratique active depuis 1998 mais agit toujours comme conseil. La société est maintenant formée de Me Jean-Pierre Morin qui a commencé à titre d’étudiant en 1973 et de Me Gilles Metcalfe qui après son barreau a travaillé quelques années au cabinet avant de partir sa propre étude pour y revenir en 1998. Donc continuité intégrité et permanence voilà ce qui décrit bien notre cabinet.
Les professionnels du cabinet ont depuis le début su maintenir un standard élevé de personnalisation du service à la clientèle. Le client est une richesse qu’on ne peut confier à autrui à moins d’un long entraînement. Plusieurs clients sont servi par le cabinet depuis de nombreuses décennies car ils y trouvent des répondants disponibles et efficaces. Notre ambition n'est pas d'être le plus gros mais le meilleur et nous le démontrons tous les jours depuis plus de cent dix ans.
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