Sources |
- [S116] http://www.virtuel.net/users/chabi/ancetre.html, Site Internet Paul Bois, http://www.virtuel.net/users/chabi/ancetre.html.
L'ANCETRE DE TOUT LES BOIS ET BOIES
D'AMÉRIQUE
Les quelques lignes qui suivent ont été écrites par mon père, Paul Bois dans les années 80.Elle sont le résultat d'une recherche assidue étalée sur quelques années. Voici un court extrait de ce document concernant l'ancêtre de tous les Bois et Boies du Québec ; Jacques Bois.
L'ancêtre de tous les Bois et Boies d'Amérique se prénomme Jacques. Il vient au monde le 24 juin 1671 dans la paroisse de St-Michel de la ville de Poitier dans le Poitou, France. Il est le fils de Rene et de Renée Boyer. La première fois qu'il est mentionné dans les registres
Québécois, c'est le 25 février1699 alors qu'il assiste comme témoin au mariage de Jacques Gauthier et d'Agathe Failly à Notre-Dame de Québec.
Au moment de son débarquement à Québec, probablement entre 1690 et 1692, Jaques est célibataire et âgé d'environ 21 ans. Il arrive au pays à titre de soldat et exerce le métier de boucher. On le retrouve alors à Montréal. Il est rattaché au régiment du Baron de Longueuil, soit celui de Charles Lemoine De Longueuil. Il sera encore dans la région métropolitaine en 1703 année ou il aura des démêlés avec la justice de l'époque. Pour se faire oublier de la magistrature il se doit de s'en éloigner. Il ira donc le plus loin possible, on le retrouve un peu plus tard dans la paroisse de Notre-Dame de Liesse de Riviére-Ouelle où il y épousera Marie Anne Soucy le 24 novembre 1704.
Marie Anne Soucy est la fille de Jean Soucy dit Lavigne et de Jeanne Sauvenier. Elle voit le jour à l'île aux Oies le 5 septembre 1671. Au moment de son mariage Marie Anne était déjà veuve de Jean Lebel et mère de 5 enfants. Jacques Bois adopte donc par le fait même les 5 enfants Lebel et de ce nouveau mariage naîtront neuf autres enfants dont deux fille et sept garçons. Trois de ces derniers moururent en bas âge et les quatre suivants ainsi que les deux filles contractèrent alliance. Jacques Bois possède une terre de 4 arpents de front sur le fleuve par 42 arpents de profondeur située dans l'anse aux Iroquois à Rivière-Ouelle. Pour subvenir au besoin de sa famille, notre ancêtre dut, en plus de cultiver sa terre, exercer plusieurs métiers dont celui de pêcheurs. C'est ainsi que le 6 juillet 1710 une ordonnance est émise par l'intendant Jacques Raudot en faveur de Jacques Bois et de ses cinq associés pour tendre une pêche aux marsouins devant leurs terres.
Notre ancêtre s'éteignit paisiblement sur sa terre le 13 novembre 1741 à l'âge de 70 ans, sa veuve lui survécue 2 ans, elle sera inhumée le 5 février 1743. Aucun des 4 fils de l'ancêtre ne s'installent à Rivière-Ouelle. La terre ancestrale sera donc séparée entre les héritiers, puis vendu. Trois d'entre eux soit Jacques, les jumeaux Jean-Baptiste et Jean-Bernard s'installent à Ste-Anne de la Pocatière. Étienne pour sa part décide de s'installer dans la ville de Québec.
Ste-Anne-de-la-Pocatière devient donc l'endroit de prolifération des Bois. Ce n'est qu'au début du 19ième siècle qu'on retrouve 3 petits-fils de l'ancêtre à la Malbaie et qu'au moment de l'enregistrement de leur mariage, le prêtre ajouta un e à l'orthographe du nom. Par cette initiative naissait la lignée des Boies.
DÉMELÉS AVEC LA JUSTICE DE JACQUES BOIS
Le 9 juillet 1703 dans la juridiction de Montréal il est amené à son procès, et ce en compagnie de son complice, Louis Henry dit le Parisien. Il sont accusés d'avoir volé du linges dans la maison du nommé La Source, chirurgien domicilié à Montréal. Une ordonnance est émise pour que soit détenu en prison les accusés en attendant l'exécution de leur sentence, à savoir pour Jacque Boy dit baguette tambour à être fouetté nu et battu de verge par l'exécution de la haute justice par tous les carrefours de Montréal et à être fletry d'un fer chaud sur une épaule marqué d'une fleure de Lys en la place publique, à être bannis à perpétuité de la ville de Montréal et à 150 livres d'amande envers le Roy . Sentence très sévère qui se voulait exemplaire. Les accusés ayant fait appel de leur sentence il est arrêté le 10 décembre 1703 que cette sentence soit mise au néant mais il devra payer 5 livres d'amande comme frais de cours et de plus il est banni de l'Ile de Montréal pour une dure de 5 ans. A ce moment les accusés sont toujours en prison et attendent de repasser en cours pour une autre affaire de vol de linges.
Cette fois c'est la maison de Guillaume Boucher qui fut visitée. Peu de temps avant la date de comparution les deux accusés s'évadent et due à leur non présence en cours lors de leur deuxième procès, le conseil ordonne le 31 juillet 1704 la remise en force de la première sentence et une supplémentaire de peine de mort par pendaison pour évasion et récidive.
Toujours dans les jugements et délibération du Conseil Souverain de 1663-1716 il y est fait mention contre Jacques Bois le 30 janvier 1705 d'une sentence de mort par pendaison et à mille livres d'amande pour avoir forcé les prisons de Montréal et s'être évadé avec bris par deux différentes fois et ce accompagné de Louis Henry. Ce dernier fut repris et la sentence de juillet 1703 fut mise à exécution le mercredi 2 décembre 1705 à 10 heures du matin dans la ville de Québec.
Jacques Bois étant toujours en fuite, il échappera donc à toutes les sentences émises contre lui.
- [S16] Genserv, (http://www.genserv.com), corq7ga.
GenServ Report Output: vitals 12 Aug 1997
Anne SOUCY (386), born 5 Sep 1671, Ile aux Oies, QC, died about1743, Riviere Ouelle, QC, daughter of Jean SOUCY , DIT LAVIGNE(385) and Jeanne SAVONNET (387). Married 24 Nov 1704, RiviereOuelle, QC, Jacques BOIS (763), born about 1677, origine incon-nue, died 12 Nov 1741, Riviere Ouelle, QC, son of Rene BOIS (766)and Reine BOYER (765).
Children of Anne SOUCY and Jacques BOIS:
1 Therese-Catherine BOIS (813), born 5 Oct 1703, Riviere Ouelle, QC. Married about 1729, LaPocatiere, QC, Louis MAU- RAIS (812), born origine inconnue.
Information is from the CORQ7GA database belonging to:
- [S55] Institut Genealogique Drouin, Dictionnaire National des Canadiens-Francais, (a.k.a. "Red Drouin"), P. 131.
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